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Si j'avais su…


Si j'avais su ce qu'était l'amour

Je vous l’ai déjà dit, lorsque j’avais 25 ans, j’étais obnubilée par le fait d’être en couple. J’avais tout le temps en tête l’idée de rencontrer quelqu’un. Dès que j’avais l’opportunité de rencontrer de nouvelles têtes, j’y allais, en pensant rencontrer "l’homme de ma vie". Et puis arrivée sur place, j’étais souvent déçue. Parce que les hommes n’étaient, au premier abord, pas à mon goût. J’enchaînais donc beaucoup d’activités, car j’étais persuadée que "l’homme de ma vie" n’était pas dans mon cercle proche. Que je ne le connaissais pas. Qu’il déboulera un jour dans ma vie, venu de nul part.

Voilà l’image que j’avais d’une histoire d’amour à 25 ans.

Depuis, j’ai compris qu’il n’y avait pas "un homme" qui m'était destiné, mais que c’était à moi de poser un choix vis-à-vis de quelqu’un. J’ai compris aussi qu’il était impossible de savoir au premier regard (épisode 53) qu’un homme pouvait ou non me convenir. Car je ne découvre que 3% d’une personne (épisode 36) lorsque je parle avec elle 30 minutes. J’ai aussi accepté que la solitude et le manque (épisode 40) était bon à vivre et à éprouver. Et puis j’ai surtout accepté que l’homme avec lequel je passerai ma vie n’allait pas débouler de nulle part tel un prince charmant qui vient me sauver, mais qu’il s’agira très probablement d’un homme que je côtoie depuis déjà plusieurs années, sans jamais avoir pensé à poser les yeux sur lui.

Cette dernière constatation a été assez violente pour moi. Car j’ai toujours eu soif de nouveautés, et personne, selon moi, ne convenait à l’image que j’avais de l’homme qui serait à mes côtés. Et puis j’ai compris qu’en fait, il était important d’oser se poser des questions avec les personnes qui nous entourent. Parce que si elles sont dans notre environnement, c’est certainement qu’elles ont des valeurs communes avec nous. Parce que si elles sont dans nos cercles proches, c’est certainement qu’un projet commun peut émerger. Je crois que cette prise de conscience, je l’ai eu trop tardivement, laissant un à un mes très bons amis se caser. Et aujourd’hui, je ne peux pas dire que j’ai des regrets, mais je crois que j’aurai été heureuse d’être éveillée par quelqu’un à cette prise de conscience et à cette réalité.

Ce que je vous raconte ici sur Sésame, je l’ai vécu, je l’ai éprouvé, et surtout, je suis tombée de haut lorsque j’ai compris que l’amour-sentiment n’était pas de l’Amour. Que les papillons dans le ventre n’engageaient à rien. Que la consommation excessive de notre génération nous empêchait de choisir une seule personne, et donc de poser un choix. Que la recherche de la perfection était beaucoup trop présente dans nos vies et donc que poser un choix était délicat pour moi et de nombreuses personnes.

En fait, je trouve ça complètement hallucinant de voir à quel point nous sommes toutes attirées par la vie à deux, à quel point nous pouvons même en être obnubilées, sauf que nous avons des idées tellement arrêtées que nous n’arrivons pas à les dépasser. Et ça me rend triste. Profondément triste.

Est-ce normal d’enchaîner les week-ends de célibataires sans qu’il ne se passe jamais rien ? Non.

Est-ce normal d’avoir toujours en tête l’idée de potentiellement rencontrer quelqu’un dès qu’il y a une occasion de rencontre, sans qu’il ne se passe jamais rien ? Non.

Est-ce normal de ne jamais rien tenter, oser, livrer lorsqu’on se retrouve face à un homme ? Non.

Est-ce normal de vivre des histoires d’amours uniquement dans son imaginaire sans qu’il ne se passe rien dans sa réalité ? Non.

En fait, je suis bluffée par ce manque de légèreté que nous pouvons avoir dans nos vies. Lorsque je parle de légèreté, je ne dis pas d’aller coucher avec le premier venu, certainement pas ! Lorsque je parle de légèreté, je parle de lâcher prise, je parle de réalité, de quotidien, de voir ce qui se passe au jour le jour. Je parle du fait d’arrêter de se projeter, d’arrêter de vivre par procuration, d’arrêter tout ça. Et enfin VIVRE ! La légèreté doit nous permettre de vivre au jour le jour, de ne pas nous soucier du lendemain, d’accepter les peurs qui sont présentes aujourd’hui, d’accepter de poser des mots, d’accepter de ne pas vouloir aller trop vite, de ne pas jeter l’éponge trop rapidement, d’accepter de ne pas avoir, d’accepter de tout de même tenter une histoire.


La légèreté, c’est se sentir en vie, en acceptant le moment présent (épisode 8), en acceptant de vivre ce qui est ici, en acceptant les peurs, les doutes qui peuvent nous envahir, et en allant les dépasser. Car ces peurs et ces doutes sont normaux, et tout le monde passe par là, donc vous n’êtes pas "étrange" ou "à part" !

Dites vous simplement que cette légèreté fait partie de vous depuis toujours. D’ailleurs, lorsque vous aviez 20 ans, vous vous posiez beaucoup moins de questions sur les autres, et sur vous-même. Et là, vous étiez en train de vivre avec légèreté et dans la confiance. Et c’est ce que j’essaie de vous amener à vivre dans tout ce que je propose avec Sésame. Car il n’y a qu’en vivant ce que vous avez à vivre que vous réussirez à construire une belle histoire d’amour.

Alors si vous avez des peurs, des doutes, des interrogations, et toutes ces émotions désagréables qui vous parasitent, dites vous que c’est normal. Et profitez de mes écrits, de mes podcasts et de mes coachings, pour découvrir toutes ces prises de conscience, les intégrer, et surtout les dépasser. Car vous avez la chance d’être éveillée à cela, donc profitez-en pour réellement marcher vers votre bonheur et si possible votre bonheur affectif !

Je crois en vous, et vous ?

Marie-Liesse



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