Il y a quelques semaines, je vous partageais dans une newsletter cette phrase « j’y vais, mais j’ai peur », vous encourageant à tenter des nouveautés pour la rentrée, à ne pas vous préoccuper de vos peurs, mais bien à aller les affronter.
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Et donc petit bilan quelques semaines plus tard : est-ce que vous êtes passé à l’action ? Parce que voir sa vie défiler, alors qu'on a plein d'envies, ce n'est clairement pas l'idée de tout ce que je vous propose ici. Donc, prenez 5 minutes et lister : ce que j'ai fait, ce que j'ai osé, ce que j'ai dépassé comme peur, ce que j'ai tenté... et puis ce que j'ai stoppé, ce que je n'ai pas osé, ce que j'ai arrêté... depuis la rentrée ! Faites un petit bilan de ce que vous avez mis en mouvement dans votre vie depuis le retour de vos vacances, ou bien depuis début septembre. Prenez vraiment le temps de jouer le jeu, puis lisez la suite de cet article.
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Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de zone de confort. Parce que bien sûr, c'est plus facile de rester bien confortablement installée dans ce qu’on connaît, mais est-ce que c’est ce qui nous rend vivantes ?
Je vous donne un petit exemple : jeudi dernier, je déjeunais avec une amie et je lui racontais à quel point mes débuts en céramique #jaicommencéàlarentrée étaient très compliqués. Comme c’est elle qui m’a conseillé cet atelier, je me suis un peu lâchée, lui avouant que le fait d’aborder un nouvel environnement, sans connaître ni le lieu, ni le vocabulaire, ni les actions à mener, était vraiment hyper difficile. Que je n'étais pas à l'aise, que ce n'était pas facile, que je me sentais gourde, mais même carrément nulle... Et là, elle m’a dit « acharne-toi, c’est dans l’acharnement qu’on obtient du résultat… ».
Comme elle a raison.
Elle m'a rappelé que je n’ai pas choisi l'atelier le plus accessible, j’ai choisi un atelier semi-pro, avec une formation de qualité et donc qu'il est normal si, d’ici Noël, mes progrès sont très lents. Et ce n'est pas grave. On n'apprend pas à jouer d'un instrument de musique en 3 cours, on l'apprend pendant des années. Et même au bout d'un certain nombre d'années, on ne devient pas forcément expert.
Et ce que je pointe ici, je peux le constater ça dans tous les domaines de ma vie.
Je vous donne des exemples récents :
- La semaine dernière, j’ai démarré une nouvelle activité sportive et au bout de 20 minutes, j’étais épuisée. Le lendemain, j’avais des courbatures partout… mais j’ai continué le jour d’après, pour approfondir, sentir mes muscles et constater que ça me fait du bien.
- Ce week-end, alors que je faisais une rando avec un dénivelé positif de 800 mètres, je me suis clairement dit au milieu de la montée « je n’en peux plus, c’est hyper dur ». Mais je suis allée au bout et le pique-nique niché avec la vue à 360 degrés était un vrai délice.
- Vendredi prochain, je dois envoyer une trame pour un projet inédit dans mon activité. On m’a proposé ce projet en juillet… mais je ne me sentais pas légitime, ça me faisait peur, je me disais que ce n’était pas le bon moment. Bref, j’ai pris un (certain) temps de réflexion et j’ai finalement donné une réponse positive ! On verra si ce projet abouti, le « j’y vais, mais j’ai peur » est d’actualité, mais en même temps ça me rend vivante de m’investir là-dedans.
Aussi, quand je vous parle d’acharnement, ce n’est pas pour se faire mal. Mais c’est bien pour élargir sa zone de confort. Parce que si on reste bien confortablement installée dans son confort, ce n’est pas possible d’aller vivre ses rêves et d’aller à la rencontre de ses désirs. C’est toujours facile de se comparer et de se dire « elle a trop de chance », mais la mise en action provoque la chance.
Aussi, si je vous partage tout ça, c’est bien pour vous encourager à oser élargir votre zone de confort. Avoir cette audace de l’élargir, afin que quelque chose qui vous paraisse très difficile aujourd’hui, puisse vous sembler très facile dans quelque temps.
Prenons l’exemple du célibat : je me souviens à quel point c’était très difficile pour moi de prendre un verre avec un homme il y a quelques années. Je me souviens à quel point ça avait été ultra-difficile de me retrouver dans mon premier date d’appli. Je me souviens à quel point j’ai eu extrêmement peur la première fois que j’ai tenté d’être authentique face à un homme. Et c’est la même chose pour les personnes que j’accompagne. Mais plus on avance, plus on affronte les choses, plus on s’acharne, moins ça fait peur et plus l’action est intégrée puisqu’elle devient confortable !
Donc, comme moi qui dois m’acharner dans mes cours de céramique ou pour mes séances de sport, comme moi qui dois persévérer pour ce nouveau projet professionnel, j’ai envie de vous souhaiter de l’acharnement, de la persévérance et de la volonté, pour réussir à être en paix avec vous-même, afin de vous dévoiler de manière authentique à tous ceux qui vous entourent et ainsi rencontrer (si ce n’est pas encore le cas), une personne formidable pour vivre une belle relation durable !
Prête ?
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Marie-Liesse
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