top of page

Vivre avec douceur


Nous évoluons dans un monde qui va toujours trop vite. Un monde où l’on peut avoir ce qu’on veut quand on veut. Un monde où l’on vit facilement l’impatience. Un monde où l’on est jamais satisfait de ce que l’on a. Un monde où l’on n’arrive pas à être dans le présent tellement on anticipe tout. On monde où l’on espère, avec hâte, être déjà en train de vivre tel ou tel événement. Un monde où l’on est déjà en train de se projeter dans 5, 10 voir 15 ans.


Mais pourtant, comme il est doux de vivre simplement ce qui nous est donné.


Quand j’ai commencé à développer l’aventure Sésame, la plupart des personnes que j’ai rencontrées m’ont demandé si j’avais fait un business plan avec mes objectifs à 1 an et à 5 ans, en regardant ce que font mes concurrents. Sur le moment, ça m’énervait, car je n’avais pas envie de rentrer là-dedans. Et puis ça m’a freiné aussi, me disant que si je ne me projetais pas, je n’arriverais jamais à développer mon activité. Alors, j’ai ralenti, reculé, arrêté, par peur de sauter. À quoi me servait ce business plan ? À rien à part me foutre la trouille.


Alors j’ai décidé de ne pas écouter tous ces conseils et je me suis fait confiance. J’ai fait confiance à mon présent et surtout à mon intuition. Cette intuition qui m’encourageait à poser un pied devant l’autre, c’est-à-dire à avancer au jour le jour, sans faire des plans sur la comète. Ça m’a permis de sentir les choses, d’écouter les personnes que je rencontrais, de faire ce que je pensais être bon, de développer ma créativité avec les idées que m’inspirait mon quotidien. Ça m’a offert l’énorme chance d’être créative, de tenter, de tester, d’échouer, de me relever, de kiffer… pour créer un ADN qui me ressemble complètement sans être un copier-coller de ce que font mes potentiels concurrents. Sans, non plus, me sentir figée dans quelque chose qui ne me ressemble pas.


Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que je crois que si j’ai réussi à développer Sésame, c’est parce que j’ai choisi la douceur. Vous savez, cette douceur qu’on a envers soi-même ou envers les autres et qui nous fait tellement de bien. Cette douceur enveloppante, pleine de bonnes ondes, où l’on se fait confiance, où l’on prend le temps de goûter à ce qui est là. C’est, je crois, le mot parfait pour avancer.


De la douceur, il en manque tellement dans notre monde. Pourtant, je pense que nous la cherchons tous. La douceur des mots, la douceur du réconfort, la douceur de l’optimisme, la douceur de la chaleur, la douceur d’un sourire, la douceur d’une écoute, la douceur…


Il y a un an, j’étais en séance de coaching avec l’une d’entre vous et j’étais sur le mode offensif. Je pensais que la meilleure manière de la faire avancer, était d’utiliser un langage décapant, motivant, stimulant et surtout un peu "rentre dedans". Elle n’allait pas bien, elle était même un peu au fond du gouffre… et elle m’a simplement dit : "Marie-Liesse, j’ai besoin de douceur". Et là, ma manière de l’accompagner a totalement changé, parce que j’ai très bien compris ce besoin de douceur. Et ça lui a permis dans les mois qui ont suivi de faire des pas-de-géant.


Hier, je rentrais chez moi, et j’ai entendu une femme littéralement engueuler sa nounou au téléphone. C’était violent. Une violence qui m’a heurté alors que je passais seulement à côté de cette femme dans la rue. En avançant, je me suis dit : "comme le monde manque de douceur". Car oui, dire à sa nounou qu’elle a "merdé", c’est important, mais lui dire la même chose avec douceur, ne serait-ce pas mieux accueilli et compris ?


Alors voilà, je peux vous pousser à l’action, à sortir de votre zone de confort, à tenter des choses que vous n’avez jamais faites. Je peux vous encourager à dépasser vos peurs, vous pousser à dialoguer, vous inciter au moins à essayer. Mais lorsque je vous bouscule, je ne manque pas de douceur et j’espère que vous n’en manquez pas envers vous-même.


Si on fait le parallèle avec nos relations amoureuses, je pense qu’il est essentiel de choisir la douceur. Quand je parle de douceur, je ne dis pas de se reposer sur ses lauriers (vous me connaissez), mais c’est d’accepter de prendre le temps, d’écouter son intuition, de ne pas écouter ses peurs, d’aller vers ce désir si profond de construire une belle relation. Sans copier-coller les autres, sans laisser les autres choisir pour nous, sans se laisser bloquer par une projection trop rapide, mais bien en amenant une vraie douceur qui nous permettra de ne pas nous précipiter, de ne pas nous enflammer, de ne pas se sentir oppressé, mais bien de vivre paisiblement au jour le jour, pas après pas, la relation.


La douceur ça s’apprend.

C’est enivrant, stimulant et léger.

Ça offre la possibilité d’être fière de soi, de ses pas, de ses choix.

Ça propose de savoir se féliciter ou s’encourager.

La douceur, c’est vital, je crois aussi.


Et puis comme nous sommes au mois de décembre, que la perspective de Noël peut être vécue de manière plus ou moins douloureuse, j’ai envie de vous proposer de vivre cette période avec douceur. D’aller choisir une jolie tenue dans laquelle vous vous sentirez bien pour vivre Noël. De faire une jolie déco dans votre "chez vous", en y injectant de la lumière et des couleurs pour que ça brille. De sentir que cette chaleur cocooning du mois de décembre s’invite dans votre vie avec douceur, pour vous chouchouter, vous cajoler et constater que c’est un moment tout doux.


Enfin, avec cette douceur, qui vous donnera de la force, je vous encourage aussi à avancer, sans reculer, mais à y aller… Car oui, votre bonheur n’attend que vous.


___

Marie-Liesse


bottom of page