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J'apprends à dire les choses pour devenir moi-même !


Dire les choses, quel énorme sujet.


Je le sais, car moi aussi, j'apprends. Et ces dernières semaines, j'ai l’impression de dépenser une énergie colossale dans le fait de dire les choses.


Dire les choses, c’est s’autoriser à vivre et à exister.


Vous savez, je crois que sans dialogue, il est rare, même impossible, de pouvoir construire une vie qui nous ressemble. Car si je ne dialogue pas, je n’exprime pas ce que je suis, ce que je désire, ce qui m’embête, et donc comme je ne m’affirme pas, personne ne peut sentir, voir et découvrir ce qui colore ma personne. Et pourtant, c'est cette coloration qui vous donnera toutes les chances d’être vous-même et d’être aimée pour vous-même.


Comme je l’exprimais dans mes dernières newsletters, j’ai des travaux chez moi en ce moment. Et ça me met sacrément hors de ma zone de confort. Pourquoi ? Parce que j’habite un appartement qui est plein de poussières, dans un sacré foutoir et sans cuisine. Parce que je dois adapter tous les jours mon emploi du temps professionnel pour pouvoir au mieux vous recevoir. Parce que je ne peux accueillir personne chez moi, je ne peux pas cuisiner, pas rester chez moi en journée… ainsi, je m’impose d’être en vadrouille, et ça me fatigue énormément. Bref, tout ça m’amène à être hors de mon confort et donc ça me pousse à m’affirmer.


Quel lien entre les deux ? Je vous explique.


Un soir, je suis rentrée chez moi et j’ai découvert un mur de ma cuisine peint dans un vert très vif. C’était horrible. J’avais l’impression d’être dans un hôpital. Et comme pour moi, la déco et le "beau" sont hyper importants, je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai tenté de mettre en place mille stratagèmes pendant mon insomnie : mettre du papier peint, accrocher un drap au mur… et puis finalement, j'ai décidé de dire les choses. Cette peinture ne me convenait pas, je devais le dire. Car si je ne le disais pas, je n’allais pas au bout, je ne m’affirmais pas, je m’oubliais même. Sachez que je suis clairement une personne qui n’aime pas le conflit, mais là, ça me mettait trop sur les nerfs (et puis le conflit ça n’est pas si horrible). Aussi, j'ai pris mon courage à deux mains et j’ai dit les choses. Et vous savez quoi ? Ils ont changé la couleur de la peinture ! Wahou, c’était aussi simple que ça ! Moi qui me mettais déjà des freins, qui me disais que ce serait mal reçu, perçu, que ça coûterait plus cher, que jamais ils ne voudraient changer… j’étais prête à fuir, par peur de recevoir un "non". Comme j’ai eu tort.


Vous voyez, là, je parle d’une couleur de peinture, mais ça peut se transposer dans tous les aspects de notre vie. Dire les choses, c'est devenir la femme que vous êtes, sans être « arrangeante » ou pour « faire plaisir », mais c’est dialoguer, pour trouver un consensus qui ira aux deux partis. Et c'est d’ailleurs un énorme apprentissage pour la vie de couple.


L’une de vous me disait cette semaine en coaching, à quel point le fait d’apprendre à dire les choses la libérait. Ce n’est pas naturel, elle n’a jamais appris, mais aujourd’hui, elle apprend et elle se sent de plus en plus liée à elle-même. Ça ne l’empêche pas de trouver qu’ « il faut du courage pour dire les choses ». Car oui, c’est certain, il faut un sacré courage pour exprimer ce que l’on vit, ce que l’on est, ce que l’on ressent. Mais le courage est justement ce moteur à activer pour avancer. Dans le courage, il y a le dépassement des peurs, il y a les efforts, il y a aussi le constat que nous en sommes capables. Alors pourquoi ne pas décider d’activer le courage dans notre quotidien et de décider dès aujourd’hui d’apprendre à dire les choses ?


D’ailleurs, dans le fait de dire les choses, n’y a-t-il pas aussi le fait d’oser demander ? Je reste sur ce sujet des travaux. Comme je ne peux pas recevoir chez moi, ni faire de visio à cause du bruit des travaux, je suis chaque jour en train de me demander où je vais pouvoir trouver une tranquillité et une confidentialité indispensables à mes coachings.


À votre avis, quel est l’unique et seul moyen de trouver ce que je cherche ?


En demandant.


En demandant à mes amis si leur appart peut être disponible en journée. Car oui, dans ces cas-là les portes s’ouvrent, c’est assez fou ! Pourtant, encore une fois, ce n’est pas mon tempérament d’oser demander. Je suis d’ailleurs la première à me débrouiller, sans demander d’aide, lorsque je me retrouve dans un magasin de bricolage. Demander aux vendeurs, c'est parfois une montagne pour moi. Alors que ça me ferait gagner tellement de temps.


Donc au moment où j’ai annoncé que j’aurai des travaux chez moi et donc des difficultés pour travailler, tout le monde m’a proposé son appart. Et c’était trop sympa. Mais après, quand il a fallu redemander, ça n’a pas été aussi simple. Pourtant, comme je vous le disais dans le dernier sujet, j’apprends à injecter de la simplicité dans ma vie et le fait de demander est, je pense, un joli moyen d’être simple. Donc j’ai pris mon courage à deux mains (encore uen fois) et j’ai demandé. Ça m’a retiré un sacré paquet de nœuds.


Un autre exemple me vient en tête : cet été, j'ai rencontré une femme qui travaille sur des sujets complémentaires aux miens. À la fin de notre échange, elle a eu la simplicité de me proposer de venir chez eux lorsqu’ils partaient en vacances, pour profiter de la maison et du jardin. Sur le moment, j'ai trouvé ça génial, mais j’ai eu besoin de réfléchir. Après réflexion, j’ai décidé de jouer la simplicité et de la recontacter pour accepter sa proposition. Malgré ma gêne, j’ai osé demander si c’était toujours possible. Et cette demande, cette simplicité, le fait d’avoir osé dire les choses m’a amené à passer une semaine de boulot au calme et au frais, en pleine canicule lyonnaise. Le bonheur.


Alors lorsque je vous encourage à construire votre bonheur, je vous encourage surtout à oser. À oser demander, dire, recontacter, accepter, dialoguer. À oser dépasser votre appréhension et à choisir le courage. Car le courage est une énorme force, qui vous amènera à déplacer des montagnes. Et je suis certaine que vous avez ce désir, de déplacer des montagnes, surtout si c’est pour affirmer la femme que vous êtes !


___ Marie-Liesse

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